Homélie du Père Taliano, 19 Avril 2015

Publié le 18 Août 2015

19 avril 2015 – 3e dimanche de Pâques

Homélie du Père Taliano

Lectures : Actes 3, 13-19

1 Jn 2, 1_5

Lc 24, 35-48

1. Comme les autres confrères, tous les trois ans je rentre pour trois mois dans mon pays d’origine pour retrouver famille et amis, faire un petit bilan de santé et prendre un peu de repos. Je souhaite à tous bonne continuation du temps pascal, avec les grandes fêtes de l’Ascension, Pentecôte, Sainte Trinité, Saint sacrement. Je vous accompagne toujours par ma prière, mon amitié. On se revoit au mois de juillet ! Je me confie aussi à vos prières “ho tsara mandroso, tsara miverina”!

2. La 1ère lecture nous fait connaître comment les apôtres prêchaient et instruisaient les chrétiens surtout après Pâques, et donc quelle doit être la prédication aujourd’hui. Le souci des apôtres est que les gens comprennent bien que Jésus ressuscité est bel et bien ce Jésus qu’ils ont refusé. Ils l’ont fait crucifier, lui ont préféré l’assassin Barabbas. Ils doivent donc profondément se convertir : non plus être ennemis de Jésus, mais amis, compagnons fidèles. Saint Pierre leur dit : « Vous l’avez livré, renié ; vous avez demandé qu’on vous accorde la grâce d’un meurtrier ; vous avez tué le Prince de la vie. Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts ». La prédication était dure, presque blessante et cruelle, mais les gens ne se scandalisaient pas, ne refusaient pas. C’est pour qu’ils sachent, prennent conscience : « Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu, pour que vos péchés soient effacés » : parole conclusive de Saint Pierre. Les paroles fortes, dures dans l’homélie ont comme seul but de vous conduire à la conversion, de vous aider à retrouver le juste chemin qui conduit au ciel, à vivre une vraie vie chrétienne. Les tentations sont nombreuses, le risque de se perdre est réel. Jésus a payé cher notre salut, on ne s’amuse pas avec la vie éternelle.

3. L’évangile nous fait réfléchir sur la difficulté à croire vraiment en Jésus. Les apôtres avant de le voir ressuscité ne veulent pas croire ; et après l’avoir vu croient plutôt à un fantôme, à quelque chose qui n’est pas Jésus ressuscité. Jésus cherche bien à expliquer, à montrer des signes de la passion, à manger même devant eux : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Touchez-moi, un fantôme n’a pas de chair ou d’os comme vous constatez que j’ai ». Et nous ? Quelle idée avons-nous de Jésus vivant au milieu de nous ? Est-il vraiment une personne vivante ou une idée, quelque chose de vague, d’imaginaire ? Et la communion que nous recevons ? Est-ce le Christ vivant, la présence réelle ? Jésus nous dit : « Là où ils sont 2 ou 3 réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux ». Sentons-nous la présence réelle de Jésus au milieu de nos familles, de nos réunions spirituelles ? Que Jésus ouvre aussi notre intelligence à la compréhension du mystère de sa présence !

Rédigé par Catéchisme Faravohitra

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