Homélie du P. Taliano, 20 déc. 2015

Publié le 21 Décembre 2015

Dimanche 20 décembre 2015 – 4°dimanche de L’Avent

Homélie du Père Taliano

Lectures : Michée 5, 1-4;

Hébreux. 10, 5-10

Luc 1, 39-45

1. En ce dernier dimanche avant Noël, je propose encore 3 réflexions qui peuvent solliciter en même temps les indécis et ceux qui ont déjà parcouru un bon bout de chemin à la rencontre du Christ qui vient.

2. Par un discours théologique un peu difficile, la lettre aux chrétiens Hébreux met dans la bouche même du Christ la motivation profonde de l’Incarnation, et donc de la fête de Noël : « Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté ; ainsi il supprime le premier état des choses, pour établir le second ; ainsi nous sommes sanctifiés, par cette offrande ». Jésus comprend sa vie comme une mission salvifique que le Père miséricordieux lui confie : et cette idée que Jésus a de sa vie change tout : un monde finit, un autre commence, l’homme est sauvé. Chacun de nous à l’instar de Jésus doit comprendre sa venue dans ce monde comme une mission salvifique de la part de son Dieu qui veut sauver l’humanité : comprendre ma vie comme une mission salvifique : ainsi la vie a un sens, c’est une mission, sinon : « vanité des vanités, tout est vanité ».

3. Le 4°dimanche de l’Avent, chaque année, nous invite à nous mettre à l’école de Marie, à préparer Noël comme Marie, avec Marie. L’Evangile nous dit que Marie se mit en route et se rendit avec empressement pour aller rencontrer Elisabeth qui : « remplie d’Esprit Saint, s’écria d’une voix forte : tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni ; heureuse celle qui a cru ! » Comme Elisabeth, ne séparons pas Jésus et Marie, le fils et sa mère ; ne croyons pas aimer davantage Jésus en imposant le silence sur Marie ; comme elle, crions-nous d’une voix forte : « tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni ». C’est Marie, la mère, qui nous donne Jésus. Aimons Jésus et Marie !

4. Pour conclure, je souligne encore l’importance du sacrement de la confession, signe de réconciliation avec Dieu et le prochain, pour ce temps de Noël. Vendredi soir il y a eu la cérémonie pénitentielle pour toute la paroisse ; ceux qui n’ont pas pu venir, peuvent toujours trouver quelques prêtres aux bureaux de la paroisse. La confession ce n’est pas tellement se tourner vers le passé, que Dieu pardonne, mais plutôt se tourner vers le futur pour le réformer, l’évangéliser : on peut prendre ces trois points de réflexion et conversion :

a) Ma relation à Dieu : la foi, la prière, les sacrements : ma foi grandit-elle ?

b) Ma relation aux autres : l’amour aux autres, surtout en famille, au travail : l’ouverture, l’attention, la compassion…

c) Moi-même : mon caractère, mes responsabilités, mes devoirs : sois parfait, me dit Jésus.

Profitons de ces derniers jours pour bien nous préparer : Jésus viens, je vais à sa rencontre.

Facebook : VFP Ecar Faravohitra

ekar.faravohitra@gmail.com

Rédigé par P. Taliano

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