Homélie du P. Taliano, 13 déc. 2015

Homélie du Père Taliano

Lectures : Sophonie 3, 14-18;

Philip. 4, 4-7

Lc 3, 10-18

1. Mardi 6 décembre, fête de l’Immaculée Conception et 50° anniversaire de la clôture du Concile Vatican 2, le pape François a ouvert solennellement « l’Année Sainte de la Miséricorde » par le symbole de l’ouverture de la porte sainte de la basilique St Pierre à Rome. Aujourd’hui 13 décembre, notre évêque, comme tous les autres évêques dans leurs cathédrales, ouvre la porte sainte de la cathédrale d’Andohalo, symbole de notre volonté d’entrer dans le mystère de la miséricorde de Dieu pour devenir miséricordieux nous aussi. « Soyez miséricordieux comme Dieu votre père est miséricordieux », voilà la devise de l’année sainte. Le pape François reprend les paroles du pape Jean 23 à l’ouverture du Concile : « Aujourd’hui l’Eglise préfère recourir au remède de la miséricorde plutôt que de brandir les armes de la sévérité ; l’Eglise veut se montrer la mère très aimante de tous, bienveillante, patiente, pleine d’indulgence et de bonté ». Faisons de cette année sainte un temps propice pour apprendre la compassion, la tendresse, la miséricorde, la patience, l’amour.

2. Venons donc aux lectures de ce 3° dimanche de l’Avent pour croire profondément que Dieu est miséricordieux, et qu’il veut seulement nous rendre heureux.

3. Qu’elle est belle la 1erelecture ! « réjouis-toi, bondis de joie, ne crains pas, le Seigneur ton Dieu est en toi, il te renouvellera par son amour ». Dieu veut venir parmi nous ; mais pourquoi faire ? Voilà la réponse donnée par Dieu même : nous rendre heureux, nous renouveler par sa miséricorde. Cette année sainte devrait-nous convaincre que Dieu seul peut nous rendre heureux.

4. La 2°lecture aussi est merveilleuse : « Soyez toujours dans la joie ; ne soyez inquiets de rien ; en toute circonstance priez et suppliez ; la paix de Dieu gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus ». On ne peut pas rester insensible devant les invitations pressantes en ce temps de l’Avent ; Dieu veut nous sauver, faisons lui confiance.

5. Enfin l’Evangile nous invite à poser la question : « que devons-nous faire ? ». Jésus vient nous révéler et nous donner la miséricorde de Dieu le père ; que devons-nous faire ? Jean-Baptiste nous exhorte encore : « qui a deux vêtements doit partager, n’exiger rien de plus que ce qui vous est fixé ; ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort, contentez-vous de votre solde ». Ainsi parlait Jean il y a 2000 ans, ainsi parle l’Eglise aujourd’hui !

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