Homélie du Père Taliano du dimanche 22 Mars 2015

Publié le 20 Mars 2015

Le 22 mars 2015 – 5e dimanche de carême

Homélie du Père Taliano

Lectures : Jér. 31,31-34

Hébr. 5, 7-9

Jn. 12, 20-33

  1. 5e dimanche de carême : dans 8 jours, fête des Rameaux et de la Passion; dans 15 jours, Pâques. Avons-nous encore besoin d’être exhorté à la conversion ? Et l’Eglise a-t-elle encore quelque chose de nouveau à nous dire ? A chacun de nous de réfléchir et de répondre à l’appel de Jésus et de son Eglise.

Jeudi prochain à 18h, aura lieu la cérémonie pénitentielle pour toute la paroisse. Mais tous les jours il y a des prêtres disponibles pour la confession. Quelle tristesse si un carême qui a débuté par l’imposition des cendres se termine sans confession ! La confession est signe de conversion et sacrement de guérison intérieure comme le baptême : si nous croyons au baptême, pourquoi ne croyons-nous pas à la confession ? Le baptême tout seul ne peut pas nous sauver. Si nous tombons encore dans le péché, voilà le sacrement de la confession qui a la même fonction que le baptême, la même importance, la même valeur.

  1. La lettre aux Hébreux (2e lecture) doit nous toucher profondément : pour nous sauver Jésus n’a pas souffert quelques jours ou quelques heures mais toute sa vie : « pendant les jours de sa vie, le Christ offrit dans les larmes, des prières et des supplications à Dieu ; Il offrit par ses souffrances l’obéissance, Il est devenu pour ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel ». Et l’Eglise enseigne « toute la vie du Christ a été croix et martyre ».
  1. L’Evangile nous dévoile un peu la lutte intérieure vécue par Jésus les derniers jours de sa vie. Ces gens païens, grecs, qui montent à Jérusalem et abordent l’apôtre Philippe pour lui faire cette demande : « Nous voudrions voir Jésus », vont déclencher dans le cœur de Jésus de forts sentiments contradictoires.

D’une part Jésus est heureux de la venue de ces païens grecs qui désirent le rencontrer car c’est un petit signe qui montre que eux aussi sont prêts à recevoir la Bonne Nouvelle, le salut et devenir peuple de Dieu (« L’heure est venue pour le Fils de l’Homme d’être Glorifié »). Jésus est heureux parce qu’il voit que le projet salvifique du Père se réalise : c’est l’heure de la gloire de Jésus et du Père, du salut du monde. Du ciel vint une voix qui disait « Je L’ai glorifié et je Le glorifierai encore ».

D’autre part il est bouleversé, angoissé, parce que l’heure de la Passion et de la mort est arrivée. Et il a envie de prier : « Père, sauve-moi de cette heure, éloigne de moi cette coupe ! ». Quel drame intérieur vit Jésus ! Il veut vraiment nous sauver, mais maintenant il comprend que la souffrance physique et surtout morale et spirituelle, sera terrible. Il se sent écrasé, déchiré : pauvre Jésus ! Comment ne pas se laisser profondément toucher par la Passion de Jésus ? Avons-nous encore un cœur ? Et il accepte parce que « quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes ». Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir. Merci Jésus !

Facebook : VFP EcarFaravohitra

ekar.faravohitra@gmail.com

Rédigé par Catéchisme Faravohitra

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article